Le cycle a l'allure figurée ci-dessous
Le volume admis dans les cylindres
pour un tour de moteur étant de 1 litre, la loi des gaz
parfaits permet de calculer le nombre de moles et la masse de gaz
correspondante.Ou
encore
Le débit est égal à
la masse d'air admise dans les cylindre par unité de temps
soit
La compression étant
adiabatique et réversible, on peut appliquer la loi de
Laplace
ou
une forme équivalente ce qui donne:
et
note: la valeur de
est
donnée par
La chaleur étant apportée
à pression constante par hypothèse, on peut écrire:
on
en déduit:
.
L'évolution étant
isobare, on peut écrire
ce
qui permet de calculer:
De même que précédemment,
la détente étant adiabatique et réversible, on
utilise la loi de Laplace, ce qui donne:
et
Les échanges de chaleur
sont nuls pour AB et CD qui sont des adiabatiques. Les évolutions
BC et DA sont respectivement isobares et isochores ce qui permet
d'écrire:soit
82,5 kJ pour une mole et
soit
-38,04 KJ pour une mole. Le calcul du rendement peut être
déduit des quantités de chaleur, en effet pour un
cycle, on a:
soit
ici:
Le rendement s'écrit:
soit finalement:
Note: On aurait pu calculer directement
Le travail massique peut être
calculé directement comme
mais
il est plus simple ici d'écrire
La puissance s'ecrira
où
est
le débit massiqued'air calculé plus haut.
Note: on aurait pu aussi calculer le travail pour 1 litre et multiplier par le nombre de tours par seconde ou encore calculer le travail molaire et multiplier par le débit molaire.
La compression étant
adiabatiaque et réversible, la température de l'air
entrant dans le cylindre est donnée par la loi de Laplace:
La pression et la température
ont augmenté ici, la formule des gaz parfaits donne
maintenant:
et
Le débit molaire sera de
sera de
Le travail molaire pour la compression
dans le turbocompreseur est donné par
.
La puissance sera donc:
Le cycle se traite de la même manière que dans la partie 1 hormis le point de départ différent.
ce qui donne:
et
La chaleur étant apportée
à pression constante par hypothèse, on peut écrire:
on
en déduit:
.
L'évolution étant isobare, on peut écrire
ce
qui permet de calculer:
De même que précédemment,
la détente étant adiabatique et réversible, on
utilise la loi de Laplace, ce qui donne:
et
Les échanges de chaleur
sont nuls pour AB et CD qui sont des adiabatiques. Les évolutions
BC et DA sont respectivement isobares et isochores ce qui permet
d'écrire:soit
82,5 kJ pour une mole et
soit
-37,76 KJ pour une mole. Le calcul du rendement peut être
déduit des quantités de chaleur, en effet pour un
cycle, on a:
soit
ici:
Le rendement s'écrit:
soit finalement:
On
voit que le rendement reste sensiblement le même.
Le travail molaire peut être
calculé directement comme
mais
il est plus simple ici d'écrire
La puissance s'ecrira
où
est
le débit molaire d'air calculé plus haut. On voit que
la puissance a bien augmenté parce que le débit d'air
est plus grand.
La détente dans la turbine
est adiabatique réversible. La température de sortie
est donnée par:
S'agissant d'une adiabatique réversible, le travail molaire s'écrit:
la puissance corrspondante est donnée
par:.
On voit que la puissance est largement trop importante pour comprimer
l'air entrant. Dans la pratique, une partie seulement du débit
d'échappement est utilisé. Il y a généralement
un dispositif régulateur qui dérive une partie du flux
en maintenent une pression d'entrée dans les cylindres
constante.
Le « turbo » n'augmente pas le rendement du moteur mais sa puissance pour une même cylindrée. En effet, si la puissance du moteur augmente, sa consommation aussi, ce qui laisse le rendement pratiquement inchangé.